Poésie
La moitié du silence s’étonne L’autre reçoit l’imprévu L’arche pendue au ciel Au solstice des pouvoirs perdus À l’ombre des
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J’ai écarté doucement les fils de la chaîne Ça chante en lilas Une harpe se réveille à tendre La source
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Poème trop cuit au soleil Il ne servira plus Pain brûlé jeux ignés De couleur chaude Je compte mes bonheurs
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Balayer tout le noir de l’Afrique à petits coups de terre battue Rafia et délié au creux des mains lestes
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